Episode 11 - Can Gio et Mousson

Un dernier billet avant notre départ à Phu Quoc, demain; on revient en fin de semaine, passer trois jours a Saigon, et après, retour en France ! Ca passe tellement vite !

On a donc passé quelques temps à Can Gio, un petit village en banlieue éloignée de Saigon, en bordure côtière. Pour y aller, un taxi jusqu'au marché de Ben Thanh (parce qu'après un réveil à sept heures, on est pas très frais; mais c'était pas obligatoire), un bus qui va à Nha Be (une heure et demie à l'aller, moitié moins au retour), puis un bac, puis un autre bus (une heure, une heure et demie), et deux xe om jusqu'à l'hôtel. Comme le dit Anna, "C'est bien, on prend des bus à deux mille dongs pour aller dormir dans des chambres à quarante-cinq dollars !" Et effectivement, après les transports miteux, les chambres de luxe ! Notre hôtel est un resort pour riches américains (encore), on dort dans un bungalow séparé en deux chambres (Cléo a passé le plus clair de son temps à téléphoner dans la chambre d'à-côté, alors qu'une simple sortie sur le balcon fonctionnait tout aussi bien). Pour le déjeuner ; les deux soeurs ont adoré manger des fruits de mer locaux, alors que Sinh et Cléo se sont contenté de plats plus classiques. Et puis visite du marché, consacré uniquement aux... fruits de mer, une fois de plus. Tout est présenté dans des bassines en plastique, ça donne un aspect très spécial à ce (petit) marché couvert :

Et la plage s'étend sur des dizaines de mètres avant d'avoir de l'eau jusqu'aux genoux :

La piscine de l'hôtel :

Comme c'est la saison des pluies, il fait beau le matin, puis le temps se couvre. On est donc "obligés" de se réveiller à huit heures, pour profiter un peu du beau temps ! Et à peine en avons-nous profité, qu'il est temps de repartir ! Alors on déplie les sacs fraîchement ouverts, on reprend nos cliques et claques, et c'est reparti pour ça :

Le bac :

Et divers bus :

Et retour à Saigon ! Le soir, on va dîner au Wrap and Roll, un restau où l'on roule ses plats dans des galettes de riz :

Et après, Sinh to et autres tra da en terrasse. L'occasion de filmer trente secondes de trafic saigonnais nocturne :

Depuis qu'on est arrivés au Vietnam, même si on ne le vous dit pas, la mousson fait rage : les averses sont torrentielles ! Jusqu'à aujourd'hui, elles ne duraient qu'une demie heure, en général (même si on en essuyait parfois une bonne demi-douzaine par jour). Mais aujourd'hui, dès le lever du jour (rectification : dès mon lever, soit vers dix heures), il pleuvait à verse ! Vers midi, on pense filer au Zen Plaza, un mall, entre quelques gouttes; dès qu'il s'arrête de pleuvoir, on se rue hors de la maison, on emprunte les quelques ruelles labyrinthiques qui forment le pâté de maisons d'Anna, et ... raté ! La pluie retombe de plus belle ! On se jette alors dans un taxi qui passait par-là, et on se précipite dans le Zen Plaza ! On fait quelques achats, on y déjeune, alors que la pluie tombe encore dehors. Anna décide de rentrer à la maison pour éviter les dégâts d'une possible inondation, laissant Mai, Cléo et Sinh au Zen Plaza. Sur le chemin, elle a de l'eau jusqu'aux genoux, et elle a très peur pour la maison, sachant qu'elle est en contrebas de tout le quartier. Arrivée à la maison, elle découvre avec soulagement qu'il n'en est rien, même si elle sait que s'il continue de pleuvoir, le sol ne sera plus sec longtemps. Elle entreprend alors une vaste opération de sauvetage (faut le présenter héroïquement), et range soigneusement tout le salon. L'inondation arrive alors ! Elle écope méthodiquement l'eau, jusque dans les moindres recoins. Pendant ce temps là, Mai continue le shopping, accompagnée de Sinh et Cléo. Sur les recommandations d'Anna, on va se réfugier chez les Wonderful, et on papote avec Bert' et Sandrine, on papote, on papote, et pendant ce temps là... Anna écope ! Une fois le travail terminé, elle est épuisée, et nous laisse aller dîner au Lion City (dont le site est à déconseiller aux épileptiques), un restaurant de cuisine singapourienne avec les Wonderful, mais sans elle.

Et nous voilà, de retour à la maison !

Demain, on part à Phu Quoc, mais c'est aussi la plus longue éclipse du siècle, ça se passe en Asie, et on y aura sûrement un peu droit à Phu Quoc; en attendant, si vous voulez la suivre en direct, jetez un coup d'oeil ici, sinon, ce sera sur YouTube (et pas besoin de lunettes) !

Photos de l'ile de la baleine

Voici, les photos (tant attendues ?) de l'île de la baleine. La sélection fut rude, mais le meilleur y est.

(Ce livre, Yegg de Jack Black, est un des meilleurs livres que j'aie jamais lus, vraiment, je le recommande !)

Magali, une amie de Gerome

Et on finit avec le bus de nuit...

Episode 10 - Retour a Saigon

En attendant les photos de l'ile de la Baleine (c'est qu'il y a pas mal de tri à faire), qui auront un billet dédié, la suite des aventures des Tran, de retour à Saigon !

Pour rentrer, nous sommes donc partis à seize heures de l'île, à grands regrets et avons fait les deux heures de car pour rentrer à Nha Trang en compagnie de Vicky et de son mari, qu'on a appelé John-John pendant tout le séjour, et qui s'appelle en fait Brian (Is he in the kitchen ?), deux australiens très sympas. Pour retourner à Saigon : le bus de nuit. Une espèce d'hybride bizarre, entre train de nuit et car... Un bus sur deux étages avec des couchettes en position pas tout-à-fait allongées, qui devaient mesurer un mètre soixante maxi... Très spécial ! Cléo est une grande fan, elle adore l'effet "cabane", avoir son petit espace à soi, qu'elle peut aménager comme elle le veut. Mai dort peu, mais c'est déjà pas si mal. Sinh dort, presque normalement. Quant à Anna, alors qu'elle commence à s'endormir, elle sent une présence à côté d'elle, soulève son masque et... aperçoit avec horreur que son voisin de droite, John-Claude, plutôt que de tenter de caser son mètre quatre-vingt-trois (pas facile, mais il le savait : il a pris le même bus à l'aller) dans son siège, a choisi de dormir dans le couloir, à trois centimètres d'Anna !

Et arrivée, à 6 heures du matin, à Saigon "frais et dispos"...autant que possible dans ces conditions, du moins.

Et forcément, après une nuit comme celle-là, on ne peut rien faire. Nous n'avons donc rien fait de la journée ! Voilà, fin de l'article ! Ca, c'est si j'avais écrit cet article hier, mais comme je viens de le dire, hier nous n'avons rien fait !

Alors pour rééquilibrer, nous avons fait d'aujourd'hui une journée très éprouvante : journée shopping ! Nous avons ainsi pu acheter plein de babioles, allant de la paire de chaussures à la paire de boucles d'oreille, en passant par un portefeuille, tout le monde était très content de ses achats.

Et pour le dîner (tiens ça faisait longtemps que j'avais pas parlé de cuisine !), on retrouve les Wonderful, Sandrine, Bertrand et Olive, accompagnés d'amis au Thanh Niên, un buffet à volonté, très bon, et le dîner était très simpa.

Bon, c'est pas tout ca mais c'est que j'ai du boulot ! Promis, les photos arrivent bientôt !

Episode 9 - Ile de la baleine, partie 2

Alors qu'une espèce de tempête est en train de s'abattre sur l'île, nous promettant une dernière nuit baleinière assez mouvementée, je vous livre la suite de notre aventure baleinière (en espérant qu'une coupure de courant n'éteigne pas l'ordi) : aujourd'hui, on a donc pris le bateau à neuf heures pour continuer notre visite des fonds marins du coin; après une heure de voyage, on arrive a l'endroit prévu, nos compagnons d'escapade et nous enfilons palmes, masques et tubas, et c'est parti ! Sous l'eau fraîche, des coraux magnifiques, des poissons toujours aussi ''gorgés de vie'' et des étoiles de mer très grandes d'un bleu très intense, ce qui contrastait avec les rochers sur lesquels elle étaient !

Et l'après-midi, farniente !
Le plus incroyable sur cette île c'est que sur les cent mètres de côte qui sont habités, on arrive toujours à perdre ses amis ! Par exemple, Mai sortant de la sieste, n'a pu trouver ni Sinh et Anna, qui regardaient le staff de l'hôtel jouer au volley, ni Cléo, en train de pêcher des bigorneaux avec son ami allemand !

Episode 8 - Ile de la baleine

Désolé pour le billet très court d'hier, juste là pour vous dire où on en était, et désolé pour l'absence totale d'accents, les claviers sont américains. Sur l'île l'internet est très lent, il n'y a qu'un seul ordi, mais ça suffit !
On est donc bien arrivés sur l'île de la baleine, île paradisiaque; comme dit Cléo, ça fait un peu "île privée pour riches américains" ce qui au fond n'est pas si faux.
On planifie un peu la suite de notre programme : deux nuits ici, puis retour à Nha Trang, d'où l'on prendra l'avion vers Hanoi, avant de repartir en excursion dans la baie d'Ha Long.
Pour arriver à Nha Trang, on a donc pris un train de nuit au depart de Saigon, dans lequel on a croisé Gérome (oui oui, avec un G !), une connaissance d'Anna, et manager de l'île de la baleine depuis cinq ans; actuellement en partance pour Nice. Il a donc pu nous tuyauter et nous dégoter une place sur cette île "comme les cartes postales"
Le voyage en train fut agréable (si l'on excepte la clim poussée a fond, et complètement impossible à éteindre), et la traversée des paysages du Sud-Vietnam très plaisante. Dans la voiture bar de ce même train, j'ai eu droit à une demande en mariage d'un controleur de train, un peu pompette, qui a du me prendre pour une fille !
Arrivée a Nha Trang, où l'on atterrit dans un hôtel homonyme de celui qu'Anna a réservé, hôtel d'ailleurs assez miteux, et l'on décide de se mettre à la recherche d'un autre hôtel. Après une balade en bordure de plage, une discussion avec un volleyeur viet donc le fils a etudié la médecine à Poitiers et quelques 'sinh to', on trouve un hôtel pas mal, où l'on ne passera finalement qu'une seule nuit, avant de partir à l'aube à l'île de la baleine.
On passe donc notre journée sur la plage nhatrangaise, où j'ai ''rencontré'' un vieux viet francophone, un véritable puits de science, un homme très simpa, vraiment adorable.
Pour aller sur l'île, deux heures de car et vingt minutes de bateau. Après ça : le bonheur, le paradis, le rêve quoi !
Arrivés ici, on découvre avec merveille les plages de sable blanc, avant d'aller manger (oui oui, on ne fait que ça).
Déjeuner composé principalement à base de fruits de mer : crevettes en entrée, poisson en plat principal. Cleo fait la tête; heureusement, le riz est ici à peu près aussi répandu que le pain en France, donc elle ne continuera pas la journée le ventre vide !
Pour continuer la journée, trois lettres : PMT !
Palmes. Masque. Tuba.
Cléo est tres peu rassurée, mais l'appel de la faune et de la flore sous-marine est plus fort, et elle finit par nager dans les bancs de poissons aussi bien qu'Anna, Mai et moi. C'est là que je regrette de ne pas avoir d'appareil photo qui puisse aller sous l'eau. C'est vraiment magnifique ! Les poissons, les coraux, qui, comme dirait Cléo (dans son langage très ''brochurier'') ''sont gorgés de couleur et de vie''.

Et finalement notre programme a changé, etant donne qu'une tempête s'abat sur Hanoi. On passe donc deux nuits ici, et on rentre a Saigon, on verra après ce qu'on fait.

En attendant, on compte bien profiter de ce séjour baleinier.



Sinh

Episode 7 - Nha Trang

On est arrives a Nha Trang, pas le temps d'ecrire vraiment un billet sur les deux ordis disponibles en libre-service dans le hall de l'hotel, mais assez pour donner quelques nouvelles !
On part demain, a l'aube, sur l'ile de la baleine, observer un peu la flore sous-marine locale.
Stay tuned !

Départ de Saigon

On part dans quelques heures pour un long voyage en train de nuit vers Nha Trang

:
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Après on remontera vers Hanoï :

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Puis on visitera la baie d'Ha Long :

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Et enfin on ira faire un tour du côté de Phu Quoc :

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On se retrouvera de temps en temps pour un billet, au détour d'un cyber café, stay tuned !

Episode 6 - Shopping in Saigon

La journée a commencé (pour moi, du moins), par un déjeuner au Cali, une cantine viet dans la rue, un peu comme celle-là :

Mais avec des murs, la clim, de vraies tables et de vrais couverts. Forcément, le prix s'en ressent... Autre différence notable : on tente des expériences gustatives assez étranges, comme ce jus, servi d'office avec le menu Combo qu'Anna et moi avons commandé, à la saveur indéterminée; Mai dirait un jus d'haricots verts crus, Anna pense aux épinards, je dois avouer que la première gorgée qui m'a laissé un gout âcre dans la bouche jusqu'à l'arrivée de mon coca, ne m'en a pas dit assez pour que je puisse me prononcer. Quoi qu'il en soit, hors de question d'oser en prendre ne serait-ce qu'une goutte de plus !

A part cette expérience assez vite avortée, le déjeuner était très bon (pas de photos : les plats étaient très peu photogéniques).

Les Tran se mettent alors à la recherche de lunettes de soleil. Coup de chance, juste en face du restaurant, un vendeur de lunettes (j'ai du mal à dire opticien, quand même) ! Cléo désespère de ne pas trouver de Wayfarer, à peu près le seul modèle qu'elle accepterait de porter; Sinh se dirige instinctivement vers les modèles Aviator, mais est incapable de faire la différence entre un modèle à 325'000 VND et un à 600'000 VND (la monnaie vietnamienne mérite un billet à elle seule, je me dois de l'écrire !), il optera pour le moins cher; Mai essaie divers modèles, avant d'en trouver enfin un à son goût; tandis qu'Anna raisonne Cléo, qui devra repartir sans lunettes, très deçue.

On se dirige alors vers le Saigon Square, centre commercial vietnamien, où les stands sont tous entassés comme pas pensable (enfin, une fois qu'on a passé quelques heures dans les rues de Saigon, ca n'a plus rien d'incroyable), on aperçoit avec Cléo quelques contrefaçons d'iPod, entourées de véritables modèles d'Apple, c'est à n'y plus rien comprendre. Enfin, nous venions pour trouver un short à Cléo, et dès qu'un short est joli, il est trop cher, trop grand, ou trop petit et quand il est à la bonne taille et au bon prix, il est moche. On finit enfin par tomber sur un modèle qui réunit ces caractéristiques, un joli short Miss Sixty vert (ou violet, j'ai un doute, on a vu tellement de modèles), qui lui sied 'à merveille' !

Il faut le reconnaître, notre rencontre avec le ventilateur géant des escaliers du Saigon Square nous a fait beaucoup de bien, juste avant de retrouver la moiteur de l'air extérieur :

Et alors qu'on s'apprêtait à aller boire notre énième coup saigonnais, quelque part dans la rue, on tombe sur ces deux charmants messieurs :

Qu'on-t-il de charmants ? Exact, bonne question, ca ne se voit pas tout de suite. Eh bien ils vendent des lunettes aux touristes !

Toujours pas clair ? Ils ont le modèle de lunette que Cléo cherchait, et à sa grande satisfaction, elle peut enfin ressembler à ça...

Parfait pour aller boire un coup :

Anna, Sinh et Cléo, qui se sont précipités sur leurs boissons

Cléo et Sinh, avec leurs toutes nouvelles lunettes !

Cléo in Saigon; je vois bien cette photo comme une image de la scène d'ouverture d'un film, non ?

Et puis on repart, tranquillement, vers la maison... Sans oublier de poser un peu, on the way

Et pour le dîner, un repas thaï, livré à la maison :

Sinh

Episode 5 - Piscine et impressions de Saigon

Après moult réclamations de la part de Cléo, vient enfin le jour de la piscine ! Malgré quelques craintes de pluie, on prend un taxi; le chauffeur, très sympa, ne veut pas croire qu'Anna et Mai soient moitié viet-moitié françaises.

La traditionnelle photo de piscine, avec Anna, Cléo et Sinh

Sinh sert de moyen de locomotion (un peu lent) à Anna

Puis Anna laisse la place à Cléo...

Les demoiselles de Saigon

On m'a aussi demandé d'écrire un texte sur Saigon, donc en voici une esquisse ici :

Ho-Chi-Minh-Ville. Saigon. L'intrépide. Pour les Khmer, la ville s'appelle encore 'Prey Nokor', la ville de la forêt, bien qu'elle ressemble désormais plus à la 'ville de la mobylette'. Ces scooters, qui filent partout dans les rues, des plus grandes, aux ruelles les plus étroites, tracent leur chemin, et sous leur nombre, ne semblent jamais s'arrêter. Les coups de klaxon fusent de part et d'autres au moindre ralentissement, et cet assourdissement semble sans fin, un klaxon en entraînant un autre. Les conducteurs, tous plus adroits les uns que les autres, évitent avec habileté les marchands ambulants, les touristes imprudents, les autochtones qui traversent la route, le tout en conservant leur vitesse ahurissante.

Pour un scooter, Saigon ressemble à ça :

Pour un piéton, c'est plutot ça; la vision est plus globale, la masse est compacte :

La ville donne l'impression de s'étouffer elle-même. Beaucoup utilisent un masque respiratoire sur leur scooter, se protègent les bras avec des gants remontant parfois jusqu'à l'épaule, et ceci ajouté aux casques, aux passagers et aux colis divers et variés, rend la masse encore plus dense, et renforce ainsi le côte suffoquant de la ville. Sans oublier la pollution et la moiteur de la ville, qui la rendent très difficile à vivre. Les piétons se font rares, traverser la rue n'étant pas à la portée du premier venu; sans professeur pour les premières fois, c'est quasiment impossible. Il faut connaître les règles de bases (avancer très lentement, regarder les conducteurs dans les yeux, laisser passer les voitures ("J'ai une voiture"="Je suis riche"="Laisse moi passer, bouseux"), quand on est plusieurs, former une ligne parallèle à la route), et gagner en assurance, ce qui n'est pas toujours aisé.

La nuit, la ville se calme, le ryhme cardiaque saigonnais baisse. Les viets rentrent chez eux, au calme, dès la nuit tombée, et ici, la nuit tombe vite ! Cléo note les très seyants pyjamas viets, portés aux quatre coins de la ville, je note (une fois de plus, c'est auditif) les sons des télés et radios restées allumées, des bars, des karaokés, des vendeurs de disques ambulants; mais nettement moins de motos et de klaxons.

Photos de la piscine par Mai, textes et autres photos par Sinh

Episode 4 - Aventures saigonnaises

Ce matin, Anna est allée à son cours de bhangra (une danse indienne) et a pu déguster dès son retour des bigorneaux en compagnie de sa soeur.

Mai et Anna en extase devant les bigorneaux vietnamiens

Puis vient l'heure du déjeuner, où Anna nous prépare des nouilles sautées, accompagnées de délicieuses tomates farcies, façon vietnamienne !

Le merveilleux déjeuner cuisiné par Anna

Mai et Anna, parties boire un café glacé (cà phê đá), ne se doutent pas que Sinh et Cléo, restés à la maison, voient arriver un petit garçon qui court dans toute la maison en marmonnant du viet, incompréhensible ! Il continue son inspection, franchissant chaque porte avec inquiétude. Nous avons alors l'idée de lui montrer une photo d'Anna sur l'ordinateur, et son visage s'éclaire ! Il répète alors plusieurs fois "Anna" ! Cléo emprunte le téléphone de Sinh et compose le numéro d'Anna, qui la rassure : l'enfant est son voisin, et vient souvent jouer à la maison.

Anna rentrée, Cléo l'accompagne chercher des billets de train pour se rendre a Nha Trang... Nous cherchons un nouveau train, spécial, le blue train; mais c'est sans succès, Anna est alors obligée de téléphoner à la compagnie, cependant, malgré les nombreux appels à différents correspondants, elle a vraiment du mal à se faire comprendre ... Elle demande à sa charmante voisine Hoa de l'aider; elle passera le coup de fil à sa place ! Les billets seront livrés à la maison le lendemain matin, formidable !

Invités pour l'apéro chez Sandrine, une super amie, dont la jolie fille nommée Kim-Ly est la filleule d'Anna, nous passons une super soirée, et l'apéro est devenu dîner dans ce superbe appartement. Nous commandons un mélange italiano-viet, qui remporte un franc succès, sans toutefois que personne n'ose mélanger ses carbonara avec les nems du voisin.

L'adorable Kim-Ly

Kim-Ly sur les genoux de Sandrine

Anna, Sandrine et Kim-Ly

Kim-Ly

Cléo et Mai

Retour à la maison, et on s'empresse d'écrire ce nouveau billet.

Anna et Cléo dans l'escalier descendant de chez Sandrine

Textes et photos : Cléo et Sinh