jeudi 9 juillet 2009

Episode 5 - Piscine et impressions de Saigon

Après moult réclamations de la part de Cléo, vient enfin le jour de la piscine ! Malgré quelques craintes de pluie, on prend un taxi; le chauffeur, très sympa, ne veut pas croire qu'Anna et Mai soient moitié viet-moitié françaises.


La traditionnelle photo de piscine, avec Anna, Cléo et Sinh


Sinh sert de moyen de locomotion (un peu lent) à Anna


Puis Anna laisse la place à Cléo...


Les demoiselles de Saigon


On m'a aussi demandé d'écrire un texte sur Saigon, donc en voici une esquisse ici :
Ho-Chi-Minh-Ville. Saigon. L'intrépide. Pour les Khmer, la ville s'appelle encore 'Prey Nokor', la ville de la forêt, bien qu'elle ressemble désormais plus à la 'ville de la mobylette'. Ces scooters, qui filent partout dans les rues, des plus grandes, aux ruelles les plus étroites, tracent leur chemin, et sous leur nombre, ne semblent jamais s'arrêter. Les coups de klaxon fusent de part et d'autres au moindre ralentissement, et cet assourdissement semble sans fin, un klaxon en entraînant un autre. Les conducteurs, tous plus adroits les uns que les autres, évitent avec habileté les marchands ambulants, les touristes imprudents, les autochtones qui traversent la route, le tout en conservant leur vitesse ahurissante.
Pour un scooter, Saigon ressemble à ça :
Pour un piéton, c'est plutot ça; la vision est plus globale, la masse est compacte :
La ville donne l'impression de s'étouffer elle-même. Beaucoup utilisent un masque respiratoire sur leur scooter, se protègent les bras avec des gants remontant parfois jusqu'à l'épaule, et ceci ajouté aux casques, aux passagers et aux colis divers et variés, rend la masse encore plus dense, et renforce ainsi le côte suffoquant de la ville. Sans oublier la pollution et la moiteur de la ville, qui la rendent très difficile à vivre. Les piétons se font rares, traverser la rue n'étant pas à la portée du premier venu; sans professeur pour les premières fois, c'est quasiment impossible. Il faut connaître les règles de bases (avancer très lentement, regarder les conducteurs dans les yeux, laisser passer les voitures ("J'ai une voiture"="Je suis riche"="Laisse moi passer, bouseux"), quand on est plusieurs, former une ligne parallèle à la route), et gagner en assurance, ce qui n'est pas toujours aisé.

La nuit, la ville se calme, le ryhme cardiaque saigonnais baisse. Les viets rentrent chez eux, au calme, dès la nuit tombée, et ici, la nuit tombe vite ! Cléo note les très seyants pyjamas viets, portés aux quatre coins de la ville, je note (une fois de plus, c'est auditif) les sons des télés et radios restées allumées, des bars, des karaokés, des vendeurs de disques ambulants; mais nettement moins de motos et de klaxons.



Photos de la piscine par Mai, textes et autres photos par Sinh

2 commentaires:

  1. Yeeee.... welcome back la Mai's famili!! et bravo a Sinh pour sa prose..

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  2. Sinh tes textes sont énnormes, 'faut que tu deviennes journaliste!!
    la culture à l'air complétement différente de la nautre, ça doit être trop bien!
    Bisous à Cléo et à toi! <3

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